Les 8 façons de se rendre aisément aux USA

Holà à vous, amis outre atlantique de la baguette pas trop cuite et autre pain au choc à 15cent ! C’est tout fraîchement débarqué sur le nouveau continent de (Mac) Donald du rêve américain que je commence par vous dévoiler le b.a.-ba à connaître si l’on veut un jour pouvoir espérer comparer le big mac à la française et sa version originale, j’entends bien évidemment parler des 8 moyens de transport les plus courants pour rejoindre l’oncle Sam.


Voilà donc les 8 façons de se rendre aux USA (ou à la cantine, ça marche aussi pour aller à la cantine) :

  • Le bateau :

Attention Chrichri s’est trompé de 7000 bornes dans sa course aux épices, et maintenant ceux qui veulent vraiment y aller en bateau s’arrêtent à Pointe-à-Pitre, ce qu’ils appellent sans pression la route du Rhum (big up à François Gabart, champion du monde d’excuse pour rentrer tard #JpeuxPasJaiTourDuMonde), puis entament un demi-tour bien mérité vers la route du Ricard (#Marseille)

  • Le Ricard justement :

Oh bonne mer ! Remplir l’océan de 3 millions de mètres cube de Ricard (pour grosso modo 7 volumes d’eau, on n’oublie pas les fondamentaux), et attendre que les amicales boulistes du Sud viennent assécher cette couche d’eau jaune tel les Moïse du 21ème siècle. Problème : l’eau est salée, ce qui pourrait en rebuter plus d’un. Mais qu’à cela ne tienne ! Voici mon astuce pour accélérer le processus : leur expliquer que Robert a malencontreusement* fait tomber les cacahuètes au fond, et qu’y faut donc tout y finir pour les retrouver et reprendre illico l’apéro ! Puis y’a plus qu’à traverser à pied, équipé de tes plus belles Kalenji.

*utiliser un vocabulaire plus simple après 16h (couillonement…)

  • En narval :

A toi qui en 5ème B arborait avec fierté le blason de 1er Narvalo / Narvaline de la street, il est grand temps de prouver ces dires ! Ni une ni deux, après avoir “emprunté” la bête à corne d’Océanopolis (#brigand #ThugomètreOnFire), te voilà embarqué parmi les flots tel le Némo de la rocade sud, espérant que ta monture connaisse la sortie pour Boston et qu’il y ait des sandwichs triangles sur les aires de repos océaniques.

  • Le surf :

Si Brice a cassé le deux, c’est surtout qu’il a cassé sa planche sur un mega tioube lors du tournage pour relier Nice à Los Angeles ! Il se serait cogné à l’Espagne (forcément un coup de géo et de repère Brevet avant de partir ça fait pas de mal). A toi de lui prouver qu’il suffisait de plier les genoux, sans passer par la Corse.

  • Le tunnel sous l’Atlantique :

Quoi de plus simple ? Une ligne droite Lacanau -> New-York, un auto-pilote de Tesla, les 7 Harry Potter pour le trajet… Que demande le peuple ? Une chose simple, la réalisation de ce tunnel. Alors je fais appel à toi, à l’âme tapis dans l’ombre d’un vrai voyou des plages, ex vainqueurs du tour des châteaux de sable, armé de ta pelle et ton seau viens avec tout tes srabs et tes bro (d’eau) creuser ce faramineux édifice ! Gustave Eiffel et Marc Tunnel-sous-la-manche (je suis moins sûr du blase pour ce dernier) n’ont qu’à bien se tenir, notre tunnel à nous passera sous le pull complet !

  • Fort boyard :

Tel un Ocean’s Eleven des grands jours, il s’agira ici de prendre passe partout et le père Fouras en otage, puis de fuir dans le zodiac préféré des nains, guidé par le doigt sans faille de passe partout et bercé par les comptines du père Fouras. Bonus : prendre un tigre, ça claque un tigre. Problème : faut être dans le panier du showbiz français. Genre Lorie ou Nagui. Oui c’est dur.

  • Nimbus 2017 :

Parce que la version Nimbus 2000 est à l’aérobalaie ce que la météorite est aux dinosaures, tel un Harry des jours de quidditch enfourche ton plus beau manche (ENTRE les jambes on a dit, il est question d’aller aux states pas à l’hosto), puis demande à Agrid le checkup météo de la journée, fais le plein de mandragore sans plomb 95 (astuce : elle et moins cher à la sortie du quai 9 3/4) et n’oublie pas ton TomTom Jedusor pour te guider en piquet diagonal non maîtrisé, direc à Burger King.

  • L’avion :

Uniquement en cas d’échec chronique des 7 méthodes ci-dessus, car je rappelle que depuis peu narvals et Kalenji sont interdits dans les avions.

 

Voilà, vous avez désormais toutes les cartes en main pour venir aux states (ou faire une belote, au choix).

Et comme dirai l’illustre Perceval de Karadock : « c’est pas faux ».

 

Jetlag et océan de cholestérol,

Paul Tandniaiser (AKA Jules les jours de RTT)

unfrenchie

Etudiant lyonnais explorant sa candeur face à Chicago, il me prends le temps de discuter sur les tenants et aboutissants d'un tel périple : Ses prairies, ses étendues de végétation luxuriante, ses 12 millions de vaches grimpant aux termitières, sa cuisine raffinée et ses mets sans gluten, ses petits pouce-pouce arpentant les sinueuses favelas, les puits d'eau de source, ses habitants affamés au dialecte presque oublié, sa faune et sa flore locale, son économie de fortune, ses peintures rupestres où l'on devine une attaque de CBO et où l'on peut lire "un big macus maximus offertus" le tout entre deux hummer et un Starbuck. Plus de doute, je suis bien en terrain connu.

2 thoughts on “Les 8 façons de se rendre aisément aux USA

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